Rencontre avec Yves Tissait, importateur de vanille bio certifiée par Alpes Contrôles

Yves Tissait – Crédits photo Betsimis Fair Trade SARL

 

AC : Pourriez-vous me décrire votre activité ?

YT: Nous sommes une société Suisse spécialisée dans la production et plantation de vanille à Madagascar, nous travaillons également en partenariat avec des planteurs malgaches regroupés en coopératives. Nous récoltons, transformons, exportons, importons et distribuons via nos partenaires spécialisés en bio des produits transformés issus de la vanille. Nous sommes les seuls à produire du « Cœur de vanille » un extrait naturel, très concentré et très aromatique.

 

 

 

AC : Qu’est-ce qui vous a poussé à faire du bio et donc à être certifié ?

YT : Je suis dans le bio depuis 35 ans, nous avons fait partie des pionniers donc ce n’était pas difficile de faire autrement. La certification impose une réglementation dense et compliquée surtout concernant l’import/export de produits bio. La certification est nécessaire à la mise sur le marché spécialisé

Séchage au soleil des gousses de vanille après l’étuvage – Crédits photo : Betsimis Fair Trade SARL

AC : Depuis combien de temps êtes-vous certifié par nos services ?

YT : Nous travaillons depuis près d’une dizaine d’années avec Alpes Contrôles qui certifie tous nos produits en France.

AC : Comment s’est passé votre certification biologique ? la relation avec votre certificateur ?

YT : Je n’ai jamais été déçu de nos services, je travaille avec Marlène, la responsable de l’activité depuis plusieurs années et ce que j’apprécie ce sont la disponibilité et la réactivité. Nous avons été confrontés à un problème en douane sur un lot de produits, et Alpes Contrôles nous a rapidement apporté les solutions adaptées.

Récolte de vanille, plantation BETISMIS – Crédits photo : Betsimis Faitr Trade SARL

AC : Vous semblez engagé de par votre métier et votre discours sur la défense de notre environnement, quel serait votre rêve ?

YT : Pour moi, il faut que tous les acteurs de la filière, certificateurs compris, travaillent ensemble à la mise en commun d’idées, d’actions concrètes pour réduire notre empreinte carbone. Il faut par exemple modifier nos modes de transport : le fret maritime évolue et de nouveaux bateaux éoliens permettent de transporter de grande quantité de produits. Il serait nécessaire d’améliorer la traçabilité des produits et de simplifier les démarches administratives. De faire en sorte que sur des îles comme Madagascar ou la Réunion, il n’y ait plus aucun intrant chimique, c’est possible.